C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de SIMON DE PHARES, Astrol. 
1
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     ABAISSER     
Empl. trans. "Diminuer, rabattre" : ...et toutes les choses qe jeo poai ymaginer a dire qe purroit autri pris abatier [ms C : abaicer] et le mien enhaucer, trop estoit ma male bouche et est uncore (...) apparillez de dire ou [de taere] (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 17). Pour ce y devez totallement resister et remedier, en abaissant la desordonnée presumpcion et detravée arrogance desdicts ignorans (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°). Nabusgodonozor fut en ce temps appellé Main forte, pour ce qu'il fut incité de Dieu pour abaisser l'orgueil des Juifz en Babillonie, dont il tenoit le resne. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 44 r°).
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     ABAISSER     
Empl. trans. "Diminuer, rabattre" : ...et toutes les choses qe jeo poai ymaginer a dire qe purroit autri pris abatier [ms C : abaicer] et le mien enhaucer, trop estoit ma male bouche et est uncore (...) apparillez de dire ou [de taere] (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 17). Pour ce y devez totallement resister et remedier, en abaissant la desordonnée presumpcion et detravée arrogance desdicts ignorans (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°). Nabusgodonozor fut en ce temps appellé Main forte, pour ce qu'il fut incité de Dieu pour abaisser l'orgueil des Juifz en Babillonie, dont il tenoit le resne. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 44 r°).
3
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     ABAS     
Empl. subst. "Partie inférieure de qqn ou de qqc." : ...et assez tost après naquit à Bisance ung enfant qui avoit deux testes et ung autre qui n'avoit ne bras ne mains en forme de poisson par abas et en l'isle de Delos se monstrerent deux monstres marins (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 101 r°).
4
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     ABATTRE1          ABATTRE2     
1.

[D'un animé hum.] Abattre qqn de qqc. "Faire tomber qqn avec qqc." : ...ung chevalier thebien, courant parmy le champ, l'abatit de sa lance et la lui passa par le corps. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 60 r°).

5
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     ABATTRE1          ABATTRE2     
2.

Au passif. [L'agent est un phénomène naturel] Qqc. est abattu (par qqc.). "Détruit, renversé" : ...predist aussi les portans des feux et tremblemens de terre qui furent en Chippre et en Roddes, par lequel furent abatues les ydolles de cuyvre de LXX couldées de hault (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 62 r°). Puis lui dist : "Sire, souviengne vous que les arbres, tant plus sont ilz vers et haulx, de tant plus sont ilz abatuz et est souvent advenu que les cruelz lions ont esté pasture aux petiz oyseaux". (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 64 v°).

6
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     ABATTRE1          ABATTRE2     
2.

Au passif. [L'agent est un phénomène naturel] Qqc. est abattu (par qqc.). "Détruit, renversé" : ...predist aussi les portans des feux et tremblemens de terre qui furent en Chippre et en Roddes, par lequel furent abatues les ydolles de cuyvre de LXX couldées de hault (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 62 r°). Puis lui dist : "Sire, souviengne vous que les arbres, tant plus sont ilz vers et haulx, de tant plus sont ilz abatuz et est souvent advenu que les cruelz lions ont esté pasture aux petiz oyseaux". (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 64 v°).

7
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     ABATTRE1          ABATTRE2     
-

Au passif. [D'un ensemble abstr.] Qqc. est abattu. "Détruit (par la critique)" : ...vous voullant bien advertir, Sire, que pas ne devez tollerer, ne souffrir que ceste science tant encienne, noble et utille, qui jusquez cy par tant de si grans gens a esté excercée, soustenue et pratiquée, maintenant au seul appetit desordonné de telx ignorans et detracteurs, durant vostre resgne soit ainsi et ou contempt de vous chassée, abatue et villipendée (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°).

8
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     ABBAYE     
"Abbaye" : Maistre Jehan de Dijon, medicin et astrologien du roy Philippe, filz Loys le Gros, fut en ce temps moult aprecié en Bourgongne. Cestui incita moult à fonder l'abbaye de Clervaux et de Pontigny et de Premoustier, toutes en ung temps. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 116 r°).
9
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     ABBÉ     
"Supérieur d'un monastère" : Il se dit en proverbe commun : Tel l'abbe, tel le convent. Se l'abbe est devost, communaument les moisnes sont devoz et aussi le contrayre. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 255). Estienne abbé de Citeaux, en ce temps moult aprecié pour la science des estoilles. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 114 r°).
10
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     ABÎMER     
Empl. intrans. [D'une chose] "Tomber (quelque part) comme dans un abîme" : ...et predist aussi le grant tremblement de terre qui fut en Anthioche, par lequel plusieurs ediffices abismerent en l'ouverture de la terre au moïen de laquelle predicion, longtemps devant les habitans laisserent leurs lieux et perquirent les lieux plains sans roche. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 112 r°).
11
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     ABÎMER     
-

Estre abismé. "Être englouti" : Cestui Cleton predist les horribles innundacions des eaues, qui vindrent à cause des grandes pluyes, au moyen desquelles les hommes estimerent que fut un second deluge, aussi pour ce qu'il estoit nouvelles fresches que la moitié de la cité d'Anthioche estoit abismée et subvertie. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 102 r°).

12
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     ABOLIR     
A. -

"Mettre fin à l'existence de qqc., supprimer" : En ce temps celebroient moult les nativités et continua ceste chose jusques au temps de Audoxia, fille du jeune Theodosien, laquelle fist abolir celle festes du congié du pappe Sixte et, ou lieu de ce, fut instituée la feste saint Perre aux Liens. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 23 r°).

13
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     ABOLIR     
B. -

"Enlever" : [Buguffarus predist] que la niepce ou prouchaine parente du pappe enfanteroit quasi enfant monstrueux, ce qui advint, car elle enfanta ung enfant velu comme ung ours, ayant grans ongles, à cause de quoy le pappe fist disruer et abolir tous les ours qui furent trouvez en Romme en painture et en figuyure, tant aux enseignes des maisons que autre part. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 131 v°).

14
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     ABONDANCE     
"Grande quantité de qqc." : Cestui Ysaac, selon Malius, fut expert en la theorique des planetes et trouva l'entrée du Soleil ou signe de Aries, car par icelle predisoit de la disposicion et mutacion de l'aer, de l'abondance ou faulte des vivres, des famines et mortallités, guerres, mutations, tremblemens de terres, deluges d'eaues, grans challeurs et froidures. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 19 r°).
15
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     ABRÉGÉ     
II. -

Subst. "Abrégé, résumé d'un texte" : ...et fist tant ledit Eugenius, qu'il fut en celle science assez ediffié et se gouverna moult curieusement, selon les ellections d'astrologie, comme recite ung quidam sur l'abregé de la Cronique de Clervaulx. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 114 v°).

16
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     ABRÉGER     
B. -

"Réduire (la distance), raccourcir" (synon. abrévier) : Fist semblablement icelui Virgille, par son art mathematique, percer une montaigne pour abreger le chemin, si très avant que, à peine quant l'on est ou milieu, se peuvent veoir les deux boutz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 70 r°).

17
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     ABRÉVIATION     
"Version abrégée d'un écrit ; résumé" : Marsilinus Patavinus fut aussi en ce temps, moult aprecié pour l'experience qu'il avoit en la science des estoilles et a escript sur icelle science, selon ce que dient aucuns, une abreviacion de pratique des jugemens particulliers, de laquelle j'ay memoire aver veue. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 148 r°).
18
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     ABRÉVIER     
A. -

"Condenser (un écrit)" : Claudius, evesque de Vienne, notable et insigne astrologien, fut à l'empereur Justinian, comme aucuns dient, et lui monstra aucunes experiences de astrologie, et fut le principal des auxilliateurs à abrevier les loix que ledit empereur fist, c'est assaver de deux mille volumes qu'elles povoient contenir ; le tout abrevia à L volumes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 96 r°).

19
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     ABRÉVIER     
B. -

"Raccourcir (un chemin)" (synon. abréger) : Fist les baings de medicine à Naples, qui garissoient de toutes maladies. Fist paver le fleuve du Tybre en une nuyt. Fist percer la montaigne pour abrevier le chemin de merveilleuse et penible distance. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 70 v°).

20
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     ABSCISION     
Au fig. "Action de retrancher, résultat de cette action, destruction" : Polidor fut en ce temps moult aprecié en Jherusalem. Cestui predist la captivité des Juifz sur la signifficacion de la conjunction qui fut en la triplicité de l'air, ou signe de Gemini, et signa l'abcision du resne d'Israël et, en l'an de la revolucion d'icelle, elle parvint en triplicité de feu, c'est assavoir ou signe de Aries, qui est signe de bataille (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 40 v°).
21
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     ABSCONDIR     
"Caché, mystérieux, difficile à pénétrer" : Ysaac, filz Salomon, fut en ce temps moult souverain astrologien et escripvit de moult beaulx livres d'icelle science et, entre autres, il fist sur la part future et sur les autres parties qui se gectent par les maisons et dist que c'estoit la part qui signiffioit choses secretes et abscondites et par laquelle se precongnoissoient les choses advenir, comme prophecies et vrayes revelacions. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 34 v°).
22
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     ABSCONDRE     
I. -

Empl. pronom. "Se cacher" : Cestui de Paginea estoit à merveilles expert ès jugemens particuliers, car de son temps il n'estoit murtrier, ne larron, ne malfaicteur, qui se peut abscondre, ne larrecin celler, ne traictre qui se peust devant ses jugemens celez, couvrir ne deffendre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 142 v°).

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     ABSCONDRE     
B. -

"Mystérieux, difficile à pénétrer" : ...le saint evesque Johannes Hyspalense le allegue souvant ou livre de ses Interrogacions, par especial en la septiesme maison, en laquelle il traicte du fait des guerres, des furs et choses absconses et se treuve que les anges de Dieu lui aprinsent plusieurs secretz en ladicte science de astrologie. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 12 v°).

24
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     ABSENTER     
-

Soi absenter de + indication de lieu. "Se rendre absent de" : Si advint que ung riche homme de son empire craignant la fureur d'icelui empereur, se voulut absenter de la region occultement (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 48 v°).

25
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     ABSENTER     
-

Soi absenter de + indication de pers. ou groupe de pers. "S'éloigner de" : ...frere Vincent predist la merveille qui fut veue en son temps, quasi par tout le monde, c'est assavoir que les oyseaux domestiques comme paons, poulles, chappons, oyes, canes et semblables comme pigeons, se absenterent de la compagnie des hommes et allerent, suivant chacun son sexe, habiter ès lieux sauvages sans crainte de loupz, de regnards ou autres reptilles. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 113 r°).

26
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     ABSORBER     
.

[Par la terre (à cause d'un séisme)] : Cestui predist le grant mouvement de terre qui fut en la partie orientalle, par especial en la terre de promission, qui subvertit plusieurs villes et ecglises et ediffices et tua plusieurs personnes et se ouvrit la terre, où plusieurs furent absorbés. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 118 v°).

27
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     ABSORBER     
.

[Par les eaux (à cause d'une inondation)] : Cestui jugea sur l'aparicion de la commecte qui se monstra l'an VIIIcLXXVII, et aussi predist les grandes innondacions des eaues, qui furent ou mois de juing, par especial en Saxonie, au moïen desquelles certaine ville du lieu, loing de tous fleuves, en ung mouvement fut absorbée que nulle vestige puis ne s'en monstra et ne s'en peut nul sauver qui fust dedans. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 108 r°).

28
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     ABSOUDRE     
-

Loc. [Dans une prop. rel. dont l'antécédent est le nom d'une pers. défunte] Que Dieu absolve. "Que Dieu lui pardonne ses péchés" : Cestui maistre Jehan Marende prenostica sur la nativité du roy Loys, que Dieu absoilhe, qui fut né à Bourges jusques à son aage de XXX ans, mesmement des faiz de sa jeunesse et des rebellions contre son pere et comme finablement son gouvernement seroit esmerveillable aux hommes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 153 r°).

29
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     ABSTENIR     
1.

[Le compl. désigne une chose concr.] : Cestui eut à disciple Erupides, qui puis fut souverain astrologien, lequel fut de merveilleuse abstinence, comme dit saint Jerosme en son second livre, qui dit que non seullement de chair cuite se abstenoit, mais aussi de toutes choses, c'est assavoir qu'il ne mengeoit riens cuit. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 50 v°).

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     ABSTINENCE     
A. -

"Action de se priver de certains biens matériels (aliments) ou de certains plaisirs (notamment de la chair)" : Estoit aussi loy tres difficile a croire parce que elle seurmonte toute raison, et deffent tout ce que on seult amer, prisier et desirer. Pour honneur elle prescha le crueux tourment de la croix et mort tres vergoingneuse, pour richesses povreté, pour delices astinence, jeunes et sobriété, et pour puissance et dominacion toute subjection et humilité. (GERS., P. Paul, a.1394, 494). Cestui eut à disciple Erupides, qui puis fut souverain astrologien, lequel fut de merveilleuse abstinence, comme dit saint Jerosme en son second livre, qui dit que non seullement de chair cuite se abstenoit, mais aussi de toutes choses, c'est assavoir qu'il ne mengeoit riens cuit. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 50 v°).

31
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     ABUS1          ABUS2     
B. -

"Mauvais usage, résultat d'un mauvais usage, erreur" : Item se il estoit ung mal souverainement duquel procederoient tous maulz, il s'ensievrroit que, selon le corps, Cristus seroit de ce mal principe, car en son corps a esté le mal de paine, comme sa passion et sa mort et aultres paines qu'il souffrit demonstrent, laquelle chose dire est abus comme puet apparoir par les choses dessus dittes. (Somme abr., c.1477-1481, 107). ...par ignorer la grande differance qui est entre ladicte vraye science de astrologie et les ars divinatoires et supersticieux, venoient plusieurs grans et ennormes abbuz ou royaume de France, j'ay voulu employer mon petit entendement à vous faire ce present Elucidaire, pour vous monstrer et donner clerement à congnoistre et à iceulx detracteurs, comment astrologie est vraye science (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 1 v°).

32
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     ABUSER     
II. -

Empl. pronom. "Faire erreur, se tromper" : ...lors ung revestu de sermons forgez, appellé Quentin, dist : "Monseigneur, vous vous abusez". (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 164 r°).

33
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     ABUSEUR     
"Celui qui abuse, qui trompe" : Avant, Sire (...) vous vueil bien faire sçavoir que si aucuns invocateurs, nigromanciens, abuseurs ou divins, pour couvrir leurs mauvais ars, ont contrefait et contreffont les astrologiens et se aident d'aucune consideracion des corps celestes, il ne s'ensuit pas pourtant que la très noble et excellante science de astrologie et les purs astrologiens en doyent estre blasmés (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 2 r°). Iceulx jugemens je tais pour ce que les semblables à noz calumpniateurs en furent diffamez à Paris et ahontiz, envers Dieu et envers les hommes, et fut leur ignorance tant divulguée, que à peine se osoient ilz monstrer de jour, ne de nuyt, et fut leur abuseur de Picardie ["celui qui induit les théologiens de la faculté de Paris en erreur, c'est-à-dire le pénitencier de Paris, Jean Quentin originaire de Noyon" cf. J.-P. Boudet, "Le Rec. des plus célèbres astrologues de Simon de Phares", t. 1, 1997, 497, note 68]. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 141 r°).

Rem. Le ms. a, après «Picardie», un passage barré : «ou illuseur, comme est advenu de présent».

34
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     ABUSEUR     
"Celui qui abuse, qui trompe" : Avant, Sire (...) vous vueil bien faire sçavoir que si aucuns invocateurs, nigromanciens, abuseurs ou divins, pour couvrir leurs mauvais ars, ont contrefait et contreffont les astrologiens et se aident d'aucune consideracion des corps celestes, il ne s'ensuit pas pourtant que la très noble et excellante science de astrologie et les purs astrologiens en doyent estre blasmés (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 2 r°). Iceulx jugemens je tais pour ce que les semblables à noz calumpniateurs en furent diffamez à Paris et ahontiz, envers Dieu et envers les hommes, et fut leur ignorance tant divulguée, que à peine se osoient ilz monstrer de jour, ne de nuyt, et fut leur abuseur de Picardie ["celui qui induit les théologiens de la faculté de Paris en erreur, c'est-à-dire le pénitencier de Paris, Jean Quentin originaire de Noyon" cf. J.-P. Boudet, "Le Rec. des plus célèbres astrologues de Simon de Phares", t. 1, 1997, 497, note 68]. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 141 r°).

Rem. Le ms. a, après «Picardie», un passage barré : «ou illuseur, comme est advenu de présent».

35
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     ABUSIF     
"Qui constitue un abus, qui est contraire aux règles" : Maistre Edoart Wihrell, Englois Gallois, predist oudit an l'insollence abusive du clergié d'Angleterre, par especial des prelatz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 150 v°).
36
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
-

Loc. Par accident : Aucuns dient qu'il fut filz de celui homme, à qui par accident la main senestre fut ostée et ung an après lui fut restituée et, pour enseigne de ce miracle, ou lieu de la conjunction demoura une cycatrice en semblance d'une ligne de sang. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 109 v°).

37
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     ACCOMPAGNER     
-

Aller/se mettre + adv. de quantité + accompagné (sans compl. de pers.). "Se rendre quelque part en compagnie d'un certain nombre de personnes" : ...il appert pour ce qu'il [saint Pol] se exposa lors et aprés a tous perilz constamment, et que mesmement il desiroit la mort ; et ce qu'il la fuyoit estoit non mie pour soy mais pour les autres mener a bonne voye et a salvacion : il se doubtoit qu'il ne alast pas assés acompaigniez en paradis, il n'y vouloit point estre sans ses enfans (GERS., P. Paul, a.1394, 500). Cestui fut très cler astrologien ; touteffois ils preveut mal à son cas comme plusieurs font. C'est comme, à tout grande quantité de pecune, peu acompaigné se mist en mer en la main des piractes, qui pour icelle avoir le gecterent dedens. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 41 v°).

38
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     ACCOMPLIR     
-

Accomplir qqc. "Réaliser, exécuter (un commandement, un voeu, un projet)" : Et par le contraire n'est que ung brief mo(me)ment de toute la peine de ce monde que on a a bien faire pour acomplir les commandemens de Dieu, au regart de la gloire que misericorde donra a ses bons hostes et hostesses. (GERS., Purif., 1396-1397, 67). Pour conclusion il fault dire que veu simple empesche mariage a estre contrait, et tant que se cellui qui a simplement voué, aprez a donné jurement a aucune femme que il l'espouseroit et prendroit en femme, il doit son veu acomplir et faire penitance de son jurement illicitement presté et donné. (Sacr. mar., c.1477-1481, 54). ...et là lisoit publiquement de ladicte science [l'astrologie], comme par ses gestes peut clerement apparoir, donnant exemple aux roys et grans hommes de son temps de ainsi faire, et aussi à ses successeurs pour ce qu'il sçavoit que c'estoit la science par laquelle l'on povoit plustost acomplir haultes negoces, ce qu'il avoit bien experimenté en ses merveilleuses euvres. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 28 r°).

39
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     ACCOMPLIR     
-

[Avec une idée d'achèvement parfait] "Réaliser, mener jusqu'à son terme" : Cestui prenostica la destruction de Jherusalem à l'empereur Adrian et en escripvit choses incredibles, c'est assavoir que lui mesmes la feroit restaurer et ampliffier, c'est assavoir agrandir et fere circuir et enclorre de mur en icelle le lieu où fut acomply le merite de la benoiste Passion Nostre Seigneur Jhesu Crist (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 76 v°).

40
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     ACCOMPLIR     
-

Part. passé en empl. adj. [Des qualités et des facultés d'une pers.] "Parfait" : En ce temps vint devers Salomon celle puissante et honnorable royne Nicaula de Sabba, laquelle, pour sa sapience, merite bien à estre mise ou nombre des clers astrologiens, car elle fut bien sçavente, et de vertuz fut tant accomplie que l'on ne trouva de ce temps en gloire, sagesse et honneur, sa pareille. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 34 v°).

41
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     ACCORDER     
3.

[Du père d'une jeune fille] Accorder sa fille à qqn. "Promettre sa fille en mariage au demandeur" : Fut semblablement envoyé devers Rolo, duc de Normandie, pour le mariage de lui et de l'autre de ses filles et lui fut accordée moïennant qu'il se fist baptiser, ce qu'il fist et nomma le païs Normandie, qui par avant avoit nom Neustrie, et fut environ l'an VIIIcIIIIxx. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 108 r°).

42
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     ACCORDER     
-

[Le compl. désigne une opinion, une idée] Accorder à qqc. "Être d'accord avec qqc., adhérer à qqc." : ...ce que conferme le sage Chaton Uticensis, disant : "Majores nostri, non tam armis quam celesti disciplina, res publiquas ex parvis magnas fecerunt". Ausquelles choses accorde assez saint Jerosme en une epistre ad Paulinum disant : "Taceo de gramaticis..." (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 8 r°).

43
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     ACCORDER     
-

"Être en harmonie avec qqc., coïncider avec qqc." : ...et predist au peuple ce qu'il devoit advenir des quatre principaulx regnes du monde et de leur deffinement, et qui premier regneroit (...) à laquelle prenosticacion se accorda puis la prophecie de Daniel, qui fut, selon aucuns d'eux, mille trois cent cinquante ans après, comme appert en son second chappitre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 14 v°).

44
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     ACCORDER     
2.

[D'un animé] "Être d'accord avec (une idée, une doctrine)" : Car toute rien chiet en décours Qui trespasse son propre cours, à quoy bien loyalment s'acordent Les Anciens et si recordent Que diverses mutations Des temps en leurs complexions, Et qui n'observent par droiture Leur consistence et leur nature, Engendrent dures passions Es gens par leurs impressions (LA HAYE, P. peste, 1426, 52). Cestui predist la douloureuse combustion de Cartage qui brula XVII jours sans cesser, comme dit est, et fut sur la interrogacion de Scypion et s'acorderent plusieurs tous à une oppinion, c'est assavoir maistre Paloos de Bordeaux, Marcel de Paris et Angel d'Austun. Là plusieurs hommes et femes aymerent mieulx se gecter ou feu, que venir en la merci de leurs ennemis. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 65 v°).

45
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     ACCOUCHER     
Empl. trans. indir. [D'une femme] Accoucher de. "Donner naissance à" : Vincent d'Aigremont (...) jugea sur la commecte qui aparut (...) et dist choses qui advindrent bien à la verité et par avant sur la revolucion de l'année que la royne accoucha de Philippe au bois de Vincennes, avoit prenostiqué des fouldres et tempestes, qui advindrent, par especial, audit Vincennes et tumba la fouldre sur le lit de la royne (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 134 r°).
46
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     ACCOUTRER     
Empl. trans. "Aménager" : ...de là, considerant que Lion estoit lieu assez humain, me i retiré et là basti une maison assez près de Saint Jehan et pensé y resider et y acoustré une estude en laquelle je mis IIc volumes de livres ["aménager une bibliothèque"] (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 156 v°).
47
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     ACCOUTUMER     
-

[D'une pers.] Avoir accoutumé de + inf. "Avoir l'habitude de" : Maistre Jaspart Layet, filz dudit Jehan Layet à Louvain, a esté moult aprecié de Jehan de Horne, evesque du Liege, pour les prenosticacions qu'il a acoustumé de fere par chacun an, qui courent par le pays de Flandres et en vient en France, touteffois mal translatées, aucunes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 164 v°).

48
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     ACCOUTUMER     
.

Empl. abs. : Cestui Baxilliz donna congnoissance aux Pheniciens d'une estoille que nous appelons Mynor Ursa, par laquelle puis adrecerent leur navigage, plus adroit que n'avoient accoustumé. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 40 r°).

49
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     ACCUMULER     
A. -

[Le compl. désigne un inanimé concr.] "Réunir progressivement (un ensemble important de choses)" : Cestui fut très vertueux prince et ayma tant la science de astrologie qu'il voulut avoir des plus excellans hommes qu'il sceut trouver en la terre, et accumulla très grande quantité de livres de astrologie (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 124 v°).

50
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     ACCUMULER     
B. -

[Le compl. désigne un inanimé abstr.] "Augmenter progressivement" : Cestui fut assez fondé en la science des estoilles et, au moïen d'icelle, il prenostica de plusieurs maladies à plusieurs incongneues. Cestui accumula grande substance et belle lignée et vesquit longtemps (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 162 r°).

51
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     ACCUSATION     
"Action en justice par laquelle on accuse l'auteur d'une infraction ou d'un délit avec l'intention de le faire condamner" : ...sinon par ceulx qui ont voulu veoir et congnoistre que c'estoit des bonnes sciences et des mauvaises et par ainsi pour moy aussi totallement purger et mes dicts livres accuser [l. excuser ?] de ladicte envieuse detracture et faulse et abusive acusacion de supersticion par ignorans, qui riens n'y entendent (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°).
52
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     ACCUSATION     
-

Faire quelque accusation contre qqn envers qqn. "Porter plainte contre qqn devant qqn" : Predist audit roy Charles la peste qui fut à Lion l'an ensuivant et en ce s'accorderent les medicins du roy et de ses jugemens particuliers et si exprès furent esbaïz plusieurs ignorans et, esmeuz d'envie, firent quelque accusacion contre lui envers ledit roy Charles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 157 r°).

53
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     ACCUSER     
-

(Estre) accusé de qqc. : Predist audit roy Charles la peste qui fut à Lion l'an ensuivant et en ce s'accorderent les medicins du roy et de ses jugemens particuliers et si exprès furent esbaïz plusieurs ignorans et, esmeuz d'envie, firent quelque accusacion contre lui envers ledit roy Charles, où il fut mené accusé de supersticion (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 157 r°).

54
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     ACERTENER     
B. -

Acertener que. "Affirmer qu'(une chose est vraie)" : Vous assertenés et affermez, ainssi que se vous aviés l'espirit de professie, et aussi come se vous eussiez esté de Dieu conseilleur et que vous sachiés tous sez secrés, que lez guerres et lez pestilences et lez aultres mechiés, lezquelles sont avenues en France, tout est pour le pechié de nostre Roy. (Songe verg. S., t.1, 1378, 240). Par iceulx fut principiée l'Université de Paris. Aucuns dient que ce fut par Claude et Jehan Lisle. Autres acertainent que ce fut par deux moines qui vindrent de Irlande en France. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 105 v°).

55
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     ACHETER     
Empl. trans. Acheter qqc. "Acquérir qqc. (moyennant une certaine somme d'argent)" : ...il dist choses certaines que puis l'experience a monstrées veritables, tant de l'un que de l'autre et plusieurs jugemens escripz de Sauvain Futeroye que j'ay achapter en mon jeune aage au poix d'or (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 155 v°).
56
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     ACHETEUR     
"Personne qui acquiert qqc. (moyennant paiement)" : Et Coveitise est ausi bien oue le vendour come le chateour, car l'un ad coveitise de vendre chier, et l'autre ausi grande coveitise de achater bon marchee. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 118-119). En la region de Milesie fut achapté ung traict d'aucuns pescheurs et advint qu'ils tirerent une table d'or à leur fille et les achapteurs la vouldrent avoir, ce que contredirent les pescheurs, disans qu'ilz n'avoient achapté que le traict de poisson. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 39 v°).
57
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     ACHEVER     
1.

"Mener à terme, accomplir (une action, une oeuvre)" : C'est à dire, en briève parole, Cessant du tout la Parabole, Que j'ay tant fait et estrivé Que, Dieu mercy, j'ay achevé Ceste simple translation à ma povre discrétion, Laquele peut fructifier, Qui la vouldra estudier (LA HAYE, P. peste, 1426, 162). Si eut une damoiselle de Dinan en son escolle, nommée Thiphaine Raguenel, qui puis fut femme messire Bertrand du Guesclin, au moïen d'une predicion qu'elle fist de sa victoire que eut et si bien le conduit qu'il fut connestable de France et acheva de moult haultes entreprinses en son temps et tant qui est estymé, et mis ou nombre des preux. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 140 v°).

58
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     ACHEVER     
B. -

Achever de faire qqc. "Mener une action à sa fin" : ...et, ainsi que le cousturier achevoit de le couldre, voulant couper son fil à la lumiere qui estoit jouxte lui, en une lanterne, le feu courut par le fil, ainçois qu'il l'aperceust jusques au lincieul, lequel lincieul incontinent fut esprins si très fort que merveilles ne po souffler tousjours plus s'alumoit (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 151 r°).

59
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     ACIER     
"Acier" : ...au moïen de la pluye, ledit sel se augmente et croist et devient si très dur que nul acier trempé à peine le peut rompre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 85 r°).
60
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     ACIES     
ASTR. Acies de feu. "Phénomène céleste éblouissant" : Predist aussi sur l'an 1172 plusieurs merveilles se devoir veoir et, l'an ensuyvant, se monstrerent plusieurs acies de feu par nuyt (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 119 r°).
61
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     ACIES     
ASTR. "Signe de feu (apparaissant dans le ciel)" : Seront aussi rememorées les predicions et pronosticacions (...) faites (...) sur les significacions et desmonstrances de la pluspart des commectes et autres espesses de notables estoilles et des esclipses, des portans monstres, acies, presages ou prestiges qui se sont apparuz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 10 r°). Predist aussi sur l'an 1172 plusieurs merveilles se devoir veoir et, l'an ensuyvant, se monstrerent plusieurs acies de feu par nuyt le IIIe des ydues de fevrier (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 119 r°).
62
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     ACIES     
ASTR. "Signe de feu (apparaissant dans le ciel)" : Seront aussi rememorées les predicions et pronosticacions (...) faites (...) sur les significacions et desmonstrances de la pluspart des commectes et autres espesses de notables estoilles et des esclipses, des portans monstres, acies, presages ou prestiges qui se sont apparuz (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 10 r°). Predist aussi sur l'an 1172 plusieurs merveilles se devoir veoir et, l'an ensuyvant, se monstrerent plusieurs acies de feu par nuyt le IIIe des ydues de fevrier (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 119 r°).
63
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     ACQUÉRIR     
b)

[Le compl. désigne une valeur soc.] : Jobias fut en regne et en fleur en ce temps et aquist bruit merveilleux par tout le siecle pour la science de astrologie (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 38 v°).

64
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     ACQUÉRIR     
-

Acquérir science. "Devenir intelligent, instruit" : ...par doctrine ouye en predicacion ou aultre maniere de instruction par la quelle lecon ou doctrine ton entendement acquiert science et appercoit qui est a faire et qui est à laisser. (CIB., p.1451, 177). Il fut natif de Samus, comme dit Justin et, pour acquerir science, ala en divers lieux, comme par toute Egipte, en Babillone, puis retourna en Crethe, puis en Lacedemone, pour sçaver de astrologie et des loix de Moïse et de Ligurgue. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 45 v°).

65
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     ACTE     
A. -

"Célébration" : Cestui regna XXIIII ans ou temps Roboam et, pour sa prudence, fut le principal acteur et administrateur de la dedicacion du Temple, pour ce qu'il estoit moult perit et expert ès actes des festes d'icelui, par especial de VII principalles, lesquelles il compara et apliqua au VII principalles constellacions et fut souverain astrologien. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 36 v°).

66
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     ACTE     
B. -

Actes des apostres. "Un des livres du Nouveau Testament" : Cestui orateur fut grant pouete et commença la Somme des ymages et corps celestes, après qu'il eut fait les Actes des apostres en mectre, puis fut eslevé en cardinal. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 95 v°).

67
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     ACUTISSIME     
[De la vue] "Très pénétrant" : ...entre lesquelles [herbes] avoit une herbe appellée Herba lucis, de telle vertu que tous ceulx qui la touchoient avoient incontinent acutissime veue (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 69 v°).
68
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     ADDITION     
-

"Ajout, correction" : Maistre Prophace le Juif fut en ce temps converty à la foy de Jhesu Crist qui fut tout adonné à la science de astrologie et fut dilligent calculateur, et composa ung Almanach perpetuel, en y faisant aucunes petites addicions à la fin de certaines revolucions des ans du monde. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 97 r°).

69
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     ADMINICULE     
"Moyen auxiliaire" : Cestui predist sur la veue et consideracion de la nativité, revolucion d'icelle et aussi par la veue de l'urine et autres adminicules que la niepce ou prouchaine parente du pappe enfanteroit quasi enfant monstrueux (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 131 v°).
70
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     ADMINISTRATEUR     
B. -

"Celui qui veille à l'exécution de qqc." : Athis Silvius. Cestui regna XXIIII ans ou temps Roboam et, pour sa prudence, fut le principal acteur et administrateur de la dedicacion du Temple, pour ce qu'il estoit moult perit et expert ès actes des festes d'icelui, par especial de VII principalles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 36 v°).

71
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     ADMINISTRATION     
"Exercice du pouvoir, régence" : Maistre Denis de Vincennes (...) fut moult veritable en ses jugemens particuliers, très praticien et expert, entre lesquelx en fist ung à icelui duc, qui avoit l'administracion du royaume pour la mynorité du petit roy Charles VIe (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 144 r°).
72
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     ADMINISTRER     
C. -

Au passif. [Le suj. et le compl. désignent des pers.] "Produire qqn comme témoin" : Cestui, comme aucuns recitent, fut commis à soy enquerir la verité d'une fontaine estant en Lorraine, juxte Montchastel, que l'on disoit puis n'avoit gueres estre muée en sang, et lui fut administrée une femme qui avoit lavée sa face en ladite fontaine, qui apparoissoit sanguinolente en plusieurs jours. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 110 v°).

73
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     ADMIRABLE     
A. -

"Qui suscite l'admiration" : Alendegotz, comme plaist à aucuns, fut en ce temps. Autres dient qu'il fut devant. Quoy qu'il en soit, ce fut un homme singulier et de admirable science et speculative ou cours celleste et est allegué de quasi tous les docteurs qui ont esté après luy. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 98 v°).

74
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     ADMIRABLE     
B. -

"Qui suscite l'étonnement" : Cestui, selon aucuns, prenostica la douloureuse et admirable destruction de Babilloine, de laquelle choses incredibles sont escriptes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 44 v°).

75
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     ADMIRATION     
A. -

[L'objet de l'admiration désigne une chose] "Sentiment d'admiration et d'étonnement" : Fist aussi icelui Virgille en icelle cité, pour l'utillité du peuple, pour une admiracion perpetuelle, une maniere de baings de somptueuse construction, qui garissoient de toutes maladies interiores et exteriores (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 70 r°).

76
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     ADMONESTER     
2.

Admonester qqn de faire qqc. "Recommander à qqn de faire qqc." : Il avoit mal estudiée la leçon que bailla Aristote à l'empereur Alexandre le Grant, son disciple, par laquelle il l'admonestoit de non riens faire, s'il lui estoit possible, sans le conseil de quelque homme expert en la science des estoilles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 7 v°). ...et en mille n'en trouva une, qui feust constante en son mariage, pourquoy il dist : "In omnibus nullam repery", puis à la fin, à chacun d'eulz appart les admonesta tant dames que chevaliers, de mieulx tenir loyaulté. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 34 v°).

77
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     ADMONESTER     
2.

Admonester qqn de faire qqc. "Recommander à qqn de faire qqc." : Il avoit mal estudiée la leçon que bailla Aristote à l'empereur Alexandre le Grant, son disciple, par laquelle il l'admonestoit de non riens faire, s'il lui estoit possible, sans le conseil de quelque homme expert en la science des estoilles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 7 v°). ...et en mille n'en trouva une, qui feust constante en son mariage, pourquoy il dist : "In omnibus nullam repery", puis à la fin, à chacun d'eulz appart les admonesta tant dames que chevaliers, de mieulx tenir loyaulté. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 34 v°).

78
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     ADONNER     
A. -

[Le compl. d'obj. second désigne une activité] Soi adonner à qqc. "Se consacrer à qqc." : Aquilla Ponticus, philozophe et grant astrologien, second interpreteur après les Septante. Cestui, dès sa jeunesse, se adonna à la calculacion des corps celestes et après se mist et disposa à la pratique et jugemens d'icelle (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 76 r°).

79
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     ADONNER     
B. -

[Le compl. désigne une activité considérée comme néfaste et condamnable] Estre adonné à qqc. "Se livrer habituellement à qqc." : Et non pourtant je n'entends pas suivre toute l'ordre de sa posterité et generacion, ainçois tiendray la plus certaine et laisseray celle de Caïm, pour ce que ledit Josephus recite qu'il fut adonné à diverses rapines et violenses (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 11 v°).

80
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     ADORER     
A. -

"Rendre un culte à Dieu, à une divinité, à une puissance maléfique, etc." : Assés tost aprés que la belle dame est assise en la chaiere, les sains de Paradis a grans routes, chascun en son ordre, l'un aprés l'autre, comme dessus fourmés en l'aire de la dicte nuee, vienent devant la belle dame, et, en lui aourant, parfondement s'enclinent (MÉZIÈRES, Vertu sacr. mar. W., c.1384-1389, 389). Mais oyez la fin ! Finablement Ydolatrie s'i embat avec ses suers germaines qui sont Sortilege, Supersticion, Magique qui font la povre ame aourer et croire en leurs dieux, denier son baptesme et la foy crestienne, adourer les dyables et luy sacrifier. (GERS., Purif., 1396-1397, 65). Item les hommes charnelz, qui vivent selon la char, qui font de leur ventre leur Dieu, comme gloutons, qui aourent leur ventre, ainsi que dist l'apostle Saint Pol. (Somme abr., c.1477-1481, 105). Et doncques si le Createur du ciel s'est voulu fere aourer par trois si souverains astrologiens, il s'ensuit bien qu'il ayt voulu en eulx manifester la Trinité, etc. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 73 v°).

81
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     ADRESSER     
A. -

[Le compl. désigne un message] Adresser (la parole) à qqn. "Émettre (un discours), exprimer qqc. en direction de qqn" : Puis adreça sa parolle au conte de Rotheland et à ung nommé Arpihen : "Vous deux comme faulx et traictres je vous appelle devant la face de Jhesu Crist, pour respondre de la grande traïson que vous avez faicte contre nostre souverain, le roy Richard". (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 150 r°).

82
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     ADRESSER     
2.

"Dresser, établir qqc. (des calculs, des règles, etc.)" : Maistre Jehan de Sicille fut en ce temps moult aprecié. Ce fut lui qui adreça les canons et regles sur les tables de Azachel, dessus nommé, qui se commancent : "Cum inter cetera phisice documenta" (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 109 r°).

83
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     ADRESSER     
C. -

[Le compl. désigne un moyen de transport] Adresser qqc. par qqc. "Diriger, guider qqc." : Cestui Baxilliz donna congnoissance aux Pheniciens d'une estoille que nous appelons Mynor Ursa, par laquelle puis adrecerent leur navigage, plus adroit que n'avoient accoustumé. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 40 r°).

84
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     ADRESSER     
1.

Au propre. [Le suj. désigne directement ou implicitement un corps céleste] Adresser qqn. "Guider qqn" : [L'un des pôles] est assez pres de l'estoille de nort, qui est aussy appellee souvent l'estoille des mariniers pour ce qu'elle les adresce de nuit par ce qu'elle ne se meut pas sensiblement. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 8). Salomon (...) fut très profond en la science de astrologie, comme appert assez par plusieurs tables qu'il en composa pour adressier les navigans qui aloient querir les cedres et autres bois precieux pour le Temple (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 33 v°).

85
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     ADRESSER     
-

[Le compl. second désigne un inanimé abstr.] Adresser qqn à qqc. "Guider qqn vers qqc." : Cestui Pitagoras fut moult bon et devost et adreça plusieurs à la congnoissance d'un vray Dieu au moïen de ses prenosticacions et garda autres de estre ydollatres, qui fait moult à louer. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 45 v°).

86
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     ADRESSER     
A. -

Soi adresser à qqn : ...fut à merveilles erudicq en la science de astrologie et moult l'ayma et se y delecta et fut à cestui, selon aucuns, que ung alkymien s'adreça et lui presenta une couppe de verre infrangible et ductible au mertel, dont nouvellement avoit trouvée la science. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 71 v°).

87
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     ADRESSER     
-

Adressant à + compl. de pers. désignant gén. un personnage haut placé. "Dédié à" : Maistre Jehan Gerson, chancelier de l'eglise de Paris, docteur en theologie, disciple dudit cardinal de Cambray, fut en ce temps et fist ung traictié intitullé Astrologia theologizata, adressant au Daulphin de France, ouquel dit en substance telles parolles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 152 v°). Maistre Jehan Anthoine de Belbelis, cytoïen de Sene, fist ung judice adressant au duc de Savoye sur la revolucion de l'an mil IIIIcLXXII bien ample, et fut à merveilles bien veriffié en plusieurs passages en ce septieme climat. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 160 v°). Eustachii Candidi, de Boulongne la Grace, chanoine regulier dudit lieu, fist ung jugement sur la revolucion de l'an mil IIIIcIIIIxxVI, adressant au noble et chrestien roy Mathieu de Hongrie. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 161 v°).

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     ADRESSER     
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Adressant à + compl. de pers. désignant gén. un personnage haut placé. "Dédié à" : Maistre Jehan Gerson, chancelier de l'eglise de Paris, docteur en theologie, disciple dudit cardinal de Cambray, fut en ce temps et fist ung traictié intitullé Astrologia theologizata, adressant au Daulphin de France, ouquel dit en substance telles parolles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 152 v°). Maistre Jehan Anthoine de Belbelis, cytoïen de Sene, fist ung judice adressant au duc de Savoye sur la revolucion de l'an mil IIIIcLXXII bien ample, et fut à merveilles bien veriffié en plusieurs passages en ce septieme climat. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 160 v°). Eustachii Candidi, de Boulongne la Grace, chanoine regulier dudit lieu, fist ung jugement sur la revolucion de l'an mil IIIIcIIIIxxVI, adressant au noble et chrestien roy Mathieu de Hongrie. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 161 v°).

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     ADRESSER     
-

Adressant à + compl. de pers. désignant gén. un personnage haut placé. "Dédié à" : Maistre Jehan Gerson, chancelier de l'eglise de Paris, docteur en theologie, disciple dudit cardinal de Cambray, fut en ce temps et fist ung traictié intitullé Astrologia theologizata, adressant au Daulphin de France, ouquel dit en substance telles parolles (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 152 v°). Maistre Jehan Anthoine de Belbelis, cytoïen de Sene, fist ung judice adressant au duc de Savoye sur la revolucion de l'an mil IIIIcLXXII bien ample, et fut à merveilles bien veriffié en plusieurs passages en ce septieme climat. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 160 v°). Eustachii Candidi, de Boulongne la Grace, chanoine regulier dudit lieu, fist ung jugement sur la revolucion de l'an mil IIIIcIIIIxxVI, adressant au noble et chrestien roy Mathieu de Hongrie. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 161 v°).

90
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     ADROIT     
A. -

"Avec précision, justesse" : Cestui Baxilliz donna congnoissance aux Pheniciens d'une estoille que nous appelons Mynor Ursa, par laquelle puis adrecerent leur navigage, plus adroit que n'avoient accoustumé. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 40 r°).

91
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     ADVENIR     
A. -

"Se produire, arriver" : Et tout homme trop fort replet Est en tel temps [de pestillence] en mal exploit, Car mauvaise replétion Reçoit tantost l'impression De chascune rien qui avient Soit perverse ou convénient, Pour quoy toute femme, prégnant Quant pestillence va régnant, Se doit garder soigneusement (LA HAYE, P. peste, 1426, 59). ...aussi les mouvemens de terre, tonnoirres, tempestes, fouldres et choses semblables, dignes de avoir escout et tenir à memoire, et sera mise table pour icelles choses ligerement trouver, selon la denumerance des fueilles et des temps qu'elles ont peu advenir et estre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 10 r°). Cestui fist ung autre singullier jugement sur la nativité du petit prince de Piemond, où il predist de son empoisonnement longtemps avant qu'il advensist. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 157 r°).

92
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     ADVENIR     
A. -

"Se produire, arriver" : Et tout homme trop fort replet Est en tel temps [de pestillence] en mal exploit, Car mauvaise replétion Reçoit tantost l'impression De chascune rien qui avient Soit perverse ou convénient, Pour quoy toute femme, prégnant Quant pestillence va régnant, Se doit garder soigneusement (LA HAYE, P. peste, 1426, 59). ...aussi les mouvemens de terre, tonnoirres, tempestes, fouldres et choses semblables, dignes de avoir escout et tenir à memoire, et sera mise table pour icelles choses ligerement trouver, selon la denumerance des fueilles et des temps qu'elles ont peu advenir et estre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 10 r°). Cestui fist ung autre singullier jugement sur la nativité du petit prince de Piemond, où il predist de son empoisonnement longtemps avant qu'il advensist. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 157 r°).

93
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     ADVENIR     
-

[Formule figée] Ce que/qui advint. "Ce qui arriva" : Polistratus et Ypodides, freres jumeaux, nez en une ventrée, lesquelz furent en leur vivant grans philozophes et souverains astrologiens et firent sur leur nativité moult de jugemens, et, entre autres, icelui Polistratus jugea que lui et son frere devoient mourir en ung jour et en une heure, ce que advint (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 52 v°).

94
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     ADVENIR     
B. -

Advenir à qqn. "Arriver à qqn" : ...et, jaçoit ce qu'il predist audit roy Richard tout ce qu'il lui advint ou devoit advenir audit voïage, nul ne l'en peut destourner de sa voulenté et, entre autres choses, lui predist les vens contraires qui le firent demourer et tout son bernage devant le nord, XI jours (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 144 v°).

95
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     ADVERSAIRE     
A. -

"Personne du parti opposé, ennemi" : De cestui Cicero recite les vertus, disant en effect que pour le desir qu'il avoit à sçavoir science, il contempna les biens mondains et ainsi qu'il advint que le pays fut saysi par les adversaires et les hommes en fuite et lui eschappast nud, fut interrogié par autres s'il avoit tout perdu (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 62 r°).

96
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     ADVERSITÉ     
C. -

"Malheur" : ...et par ainsi pour moy aussi totallement purger et mes dicts livres accuser de ladicte envieuse detracture et faulse et abusive acusacion de supersticion par ignorans, qui riens n'y entendent, jaçoit ce que en ceste adversité me consolle en ce que disoit ung bon philozophe encien, selon que le recite Laërcius : "Innocentes non debillitat consciencia in adversis, solacium est enim homini non meruisse quod patitur". (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°).

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     AÉRIMANCE     
"Aéromancie, divination par l'air et les phénomènes aériens (vol des oiseaux, orages, tempêtes, vents)" : En la tierce partie et fin de ceste euvre sera dit des ars supersticieux (...) en aprés de l'art de piromance, aerimance, armonance, spatulamence et presage, de sortillege, de ariolle et de toutes leurs espesses (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 9 r°).
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     AÉRIMANCE     
"Divination par des phénomènes aériens" : ...et consequemment sera aussi traittié de l'art de augure, aruspice, auspice, ornimance, de chacun selon ses parties, puis de ydromance et de toutes ses espesses de prestige, de songes et de leurs manieres de deviner, en après de l'art de piromance, aerimance, armonance, spatulamence et presage (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 9 r°).
99
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     AÉRIQUE     
ASTR. "Relatif aux signes astrologiques de l'air (Gémeaux, Balance, Verseau)" : L'on dit que cestui prenostica sur la conjunction qui fut en Gemini, ou VIIe degré, l'an 4166, ou 149e jour, triplicité aereique. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 34 v°).
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     AFFAIBLIR     
I. -

Empl. abs. "Devenir progressivement plus faible" : ...j'ay leu en aucuns livres ebraïques plusieurs grans merveilles faictes par lesdictes pierres ainsi sculpées, que dit est à bonne intencion et en temps opportun et, pour ce, toutes leurs choses estoient maintenues en estat, tant vie que vestemens, sans affaiblir ne diminuer fors que de l'aage, car de plusieurs n'en entra que deux en la terre de promission, savoir Josué et Caliph. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 25 v°).

Rem. 1re attest. pour la graph. ai ?

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